Ici sont stockés les mots qui règnent dans mon esprit et qui résonnent sans cesse. Contrairement à leurs définitions académiques, dans mon âme ces mots prennent un sens similaire mais parfois différent, c’est mon monde et mes définitions.
Librisme
Le librisme (ou culture libre) désigne l’ensemble des pratiques et des conceptions qui défendent le droit de copier, modifier, partager et redistribuer librement les œuvres culturelles, scientifiques ou techniques, à condition que ces droits soient maintenus dans les copies ou œuvres dérivées. Il s’oppose frontalement à la logique des droits d’auteur dits « fermés » et à la culture de l’accaparement marchand du savoir.
Art
À mon sens l’art est un médium au même titre que la psychologie, l’alchimie ou la psychanalyse, servant à mener l’Homme dans un état de liberté inconditionnel. Cette quête de liberté se retrouve dans absolument toutes les œuvres qui existent. Ce pour quoi, pour moi, l’art transcende l’être humain et se retrouve hors de toutes lois, toutes morales et supplante n’importe quelle idéologie et construction sociale. C’est la communication ultime. La raison pour laquelle nous existons, pour laquelle nous respirons, c’est l’art. Je préfère l’art au communisme, je préfère l’art à l’Homme, l’art à ma vie, l’art à Dieu.
L’Androgyne
L’androgyne est la symbolique qui m’a le plus marqué au court de mon odyssée psychique. C’est la fusion de l’homme et de la femme, la fusion de l’Homme, le mortel qui se rapproche le plus de Dieu. C’est la dialectique même à son plus haut degré. Il se retrouve dans toute œuvre qui souhaite parler sérieusement de l’âme humaine. Le trans, le travelo, Griffith, Eren et Mikasa, Akira et Ryo, Agni, La femme scorpion et j’en passe. L’androgyne est partout et sa pertinence est cruciale.
Liberté
Le thème de la liberté est abordé dans toutes les œuvres, plus encore, nous sommes nés pour cette liberté, comme si le but de notre espèce était de trouver cette forme de liberté ultime, politiquement nous voulons cette liberté, artistiquement ce sont les œuvre qui cible ce thème qui sont d’autant plus intéressantes comme L’Attaque des Titans, Love Exposure, Ken Park, enfin la liste est infinie. L’art permet aussi d’extérioriser pour se libérer. En fait cela va même plus loin que ce que l’on pense car même quand ce n’est pas le sujet, on peut l’interpréter, TOUTES œuvres, TOUTES actions dans la vie réelle, TOUTES pensées sont conditionnées par cette recherche de liberté. C’est le sujet principal de notre espèce.
Situationnisme
Le situationnisme, ou plus précisément l’Internationale Situationniste (IS), est un mouvement politico-artistique fondé en 1957 par Guy Debord et d’autres penseurs issus notamment du lettrisme. C’est un mélange dense de marxisme révolutionnaire, de critique sociale radicale et d’avant-gardisme artistique, visant à renverser la société spectaculaire-marchande par la création de situations — d’expériences vécues intenses, libérées des contraintes aliénantes du capitalisme.
Jungien
Contrairement aux idées reçues, la psychanalyse qui m’intéresse n’est pas tant celle de Freud avec tout ce qui l’accompagne. On oublie trop souvent que Freud avait des contradicteurs dans ce même domaine, oui il en est le fondateur mais pas le seul interprète. Je ne suis pas freudien, j’ai déjà lu Freud, ça m’importe peu, c’est Carl G. jung qui régis ma pensée profonde. La recherche de l’origine de l’âme, l’ancêtre des interprètes. C’est beaucoup plus transcendant et seul ces objectifs m’obsèdent.
Pathétisme
Le pathétisme est un genre que j’ai créé à partir du courant naturaliste littéraire. Il en existe une version cinématographique sur laquelle je vais m’appuyer également, alors pour développer cette pensée j’ai choisi la définition suivante: Le naturalisme consiste à se reposer sur la capacité technique du cinéma à restituer mimétiquement la réalité. En prenant compte de cette définition, mon sous-genre est infiniment triste en mettant sur le devant de la scène une jeune classe populaire sans avenir qui se livre à la débauche, la luxure, au crime, simplement pour ressentir quelque chose au moins une fois dans leur misérable petite vie sans saveurs ni valeurs.